Le Prix Chasseur de poésie 2012 est attribué à Santiago Montobbio.
Le jury a été séduit par son évocation de Barcelone, empreintes d'une poésie de flâneur né, et par sa réflexion sur le fil de l'écriture qui donne au poète les clés de la ville.
Note de Jean-Luc Breton
Santiago Montobbio est né en 1966, et les premiers poèmes de Hospital de Inocentes datent de 1985. La jeunesse du poète a de quoi nous surprendre, tellement sa culture, la maturité tranquille de sa vision et la robuste limpidité de sa langue témoignent d’un tempérament d’homme et d’écrivain très affirmé.
D’emblée, la parenté de la poésie de Montobbio et de celle de certains de ses grands prédécesseurs espagnols, Alberti et Machado en particulier, nous frappe. A partir d’images simples, empruntées au quotidien et à la nature, il évoque le “sentiment tragique de la vie” qu’Unamuno plaçait au fond de l’âme espagnole, ou ce “passage éphémère” que Cecil Day Lewis citait comme “le thème poétique par excellence”. Les fantômes du vent, les “eaux orphelines” “un amour, une ombre, un oubli” sont les symboles favoris de cette poésie du passage, comme les vies qui “passent comme rien”, sans bruit, avec simplicité, dans le silence.
>>Voir la rubrique de Santiago Montobbio dans la RAL,M<<
Le chasseur abstrait publiera un volume des poésies de Santiago Montobbio en juin prochain. En attendant, consultez la rubrique ci-dessus pour lire ses livres déjà publiés en Espagne (Los Libros de la Frontera) et en France (Éditions du Cygne).
>Lire cette lettre sur le site<
---
**Visita: http://bohemiaylibre.blogspot.com
No hay comentarios.:
Publicar un comentario